Consensus parmi les 22 membres de la ligue pour que la Syrie soit réadmise au sein de l’alliance des nations arabes. Les Etats-Unis feraient pression sur Riyad et le Caire pour que les membres ne se prononcent pas sur la tenue d’un scrutin.
Des sources diplomatiques ont déclaré au Guardian que les États du Golfe et l’Égypte s’emploieraient à rétablir l’adhésion de la Syrie au sein de la Ligue arabe pour l’année 2019. En réponse à cette évolution, Washington ferait pression sur Riyad et Le Caire pour qu’ils s’abstiennent d’exiger un vote des 20 autres membres de la ligue.
L’adhésion de la Syrie à la Ligue arabe a été gelée en novembre 2011 après l’échec des initiatives arabes visant à arrêter la guerre dans le pays. À l’époque, de nombreux observateurs locaux disaient que cette mesure avait été prise sous la pression des États-Unis et des pays occidentaux.
Plus tôt ce mois-ci, le président soudanais, Omar al-Bashir, est devenu le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie et à rencontrer Assad depuis le début de la guerre syrienne. Plus tard, le chef du Bureau de la sécurité nationale syrien, Ali Mamlouk, a effectué une visite officielle en Égypte sur invitation d’Abbas Kamel, directeur de la Direction générale égyptienne des renseignements.
Ces deux visites visent à rétablir les relations de la Syrie avec d’autres États de la région. Les pays arabes espèrent que le soutien politique et économique apporté à ce pays déchiré par la guerre l’éloignera de l’Iran.