L’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, inaugure aujourd’hui à Genève la 1ère réunion du Comité Constitutionnel syrien, composé de 150 représentants du gouvernement syrien, de l’opposition et de la société civile. La première session de travail est prévue pour le vendredi 1er novembre.
Les membres du Comité constitutionnel syrien sont arrivés pour la première session à Genève. La réunion débutera par les discours de l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, et de deux coprésidents du comité : Ahmad Kuzbari représentant le gouvernement syrien et Hadi Al Bahra représentant l’opposition. La première session revêtirait une signification plutôt symbolique, réunissant ainsi pour la première fois tous les membres du comité.
La véritable réunion de travail est prévue pour le vendredi 1er novembre. Le comité doit former un groupe de travail qui élaborera des projets constitutionnels. Par la suite, tous les membres du comité se réuniront périodiquement pour discuter des projets proposés par le groupe. Auparavant, l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, avait indiqué que la première étape des travaux du comité durerait jusqu’à trois semaines ; le Comité constitutionnel n’a cependant fixé aucun délai, car les discussions devraient durer plus longtemps que prévu.
Le 23 septembre, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, avait annoncé la création du Comité constitutionnel syrien. L’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, avait par la suite informé que la première session du comité aurait lieu le 30 octobre à Genève.
La décision de créer un comité constitutionnel a été prise lors du Congrès de dialogue national syrien, qui s’est tenu dans la ville russe de Sotchi le 30 janvier 2018. Selon le plan proposé par l’ancien Envoyé de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, le comité est composé de 150 personnes, 50 délégués devant être envoyés par Damas, par l’opposition et des membres de la société civile chacun. Chaque groupe est également tenu de nommer 15 experts pour participer aux réunions tenues à Genève à huis clos.