L’Iran, l’Irak et la Syrie ont convenu d’établir un corridor de transport ferroviaire pour dynamiser les relations commerciales entre les trois pays.
« Les trois pays ont convenu d’établir un corridor de transport multimodal entre l’Iran et la Syrie en passant par l’Irak », a déclaré Shahram Adamnejad, ministre adjoint iranien des transports et du développement urbain, à l’agence de presse iranienne Tasnim.
« Les trois pays amis et frères entretiennent de bonnes relations commerciales qui ne cessent de se développer », a déclaré M. Adamnejad.
Compte tenu des possibilités créées par les accords trilatéraux et de la perspective de développer les échanges dans un avenir proche, « nous assisterons à un nouveau chapitre de développement commercial entre les trois pays », a-t-il ajouté.
Adamnejad a assisté à la rencontre trilatérale qui s’est tenue à Téhéran entre le directeur général de l’Etablissement général des chemins de fer syriens Najib al-Fares et ses homologues iranien Saeid Rasouli et irakien Taleb Jawad Kazem.
Al-Fares a salué la nature du projet, indiquant que la Syrie est consciente de l’importance de relier les chemins de fer dans les trois pays car cela aurait pour effet de revigorer les relations commerciales entre eux. Talib Jawad Kazim, pour sa part, a vanté les réalisations de l’Iran dans l’industrie ferroviaire malgré les sanctions.
Rasouli a indiqué que le projet de liaison entre la ville iranienne de Shalamcheh et la ville irakienne de Bassora sur une distance de 32 km commencera dans un délai de trois mois et sera réalisé et financé par l’Iran, et sera complété en connectant Shalamcheh au port Imam Khomeini et Bassora au port de Lattaquié par la suite.
Lors de la visite du président iranien Hassan Rouhani en Irak en mars 2019, les deux pays avaient signé cinq accords de coopération, dont notamment ce projet ferroviaire reliant la ville iranienne de Shalamcheh à la ville irakienne de Bassora, qui pouvait également être étendu vers la Syrie.